Atlantic PLP 50350
Ripoche c'est le violoniste (la moustache) et Demay c'est le guitariste (les lunettes) :
ils signent leurs compositions en alternance (3 pour le premier, 4 pour le second) et ont avec eux un 3ème larron aux percussions (Charles Benaroch). Le guitariste ayant souvent une fonction essentiellement rythmique permettant au violoniste de prendre son envol en soliste, sa technique n'en n'est pas moins extrêmement impressionnante.
Les "contes musicaux" sont des instrumentaux, alors ce sera à vous d'imaginer les histoires qu'ils racontent (et les titres ne sont même pas tous choisis de manière à vous y aider...), mais pour ce qui est du genre musical on peut dire que c'est de la fusion où l'on peut percevoir sans mal l'influence de John McLaughlin (peut-être plus particulièrement du Mahavishnu Orchestra époque "Birds of Fire", bien que le résultat paraisse plus dépouillé sonorement et encore plus intemporel du fait du personnel limité à 3 personnes). Les compositions de Demay ont des structures à tiroirs et dénotent également un goût pour les phrases répétitives ou les tempos très soutenus, celles de Ripoche sont généralement plus flottantes, lorsqu'elles ne s'abritent pas carrément derrière un pastiche de musique traditionnelle indienne. Ce qu'ils conçoivent ici est certainement moins sans queue ni tête qu'un album lambda de (par exemple...) Ponty de la même époque, et encore mieux interprété, mais, bien que d'une durée globale très modeste, prend tout de même le risque d'être un peu saoulant sur la longueur.
ils signent leurs compositions en alternance (3 pour le premier, 4 pour le second) et ont avec eux un 3ème larron aux percussions (Charles Benaroch). Le guitariste ayant souvent une fonction essentiellement rythmique permettant au violoniste de prendre son envol en soliste, sa technique n'en n'est pas moins extrêmement impressionnante.
Les "contes musicaux" sont des instrumentaux, alors ce sera à vous d'imaginer les histoires qu'ils racontent (et les titres ne sont même pas tous choisis de manière à vous y aider...), mais pour ce qui est du genre musical on peut dire que c'est de la fusion où l'on peut percevoir sans mal l'influence de John McLaughlin (peut-être plus particulièrement du Mahavishnu Orchestra époque "Birds of Fire", bien que le résultat paraisse plus dépouillé sonorement et encore plus intemporel du fait du personnel limité à 3 personnes). Les compositions de Demay ont des structures à tiroirs et dénotent également un goût pour les phrases répétitives ou les tempos très soutenus, celles de Ripoche sont généralement plus flottantes, lorsqu'elles ne s'abritent pas carrément derrière un pastiche de musique traditionnelle indienne. Ce qu'ils conçoivent ici est certainement moins sans queue ni tête qu'un album lambda de (par exemple...) Ponty de la même époque, et encore mieux interprété, mais, bien que d'une durée globale très modeste, prend tout de même le risque d'être un peu saoulant sur la longueur.
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