mercredi 28 septembre 2011

11

Grosse récolte le weekend dernier (celui d'avant : que dalle...) avec au total 14 disques (et j'aurais pu en prendre encore plus...), je ne suis pas encore arrivé au bout de l'écoute mais ça devrait contribuer à alimenter les critiques du blog dans un avenir plus ou moins lointain...
avec celle-ci en attendant :

ENDEKA (1981)
Musiza France 201 896


La pochette découpée avec un gros "11" (et donc dure à trouver intacte à ce niveau [d'ailleurs la mienne ça n'a pas loupé]) fait croire apparemment à tort qu'il s'agit du titre de l'album (qui semble en réalité être le même que le nom du groupe, et le titre du premier morceau).

Le 11 fait référence au nombre de musiciens dans le groupe, à savoir des noms plus ou moins illustres (comme requins de studio...) genre Ceccarelli, Eric Lelann... avec à leur tête Patrice Caratini qui compose une écrasante majorité de la musique présentée ici (5 morceaux sur 7).  Le résultat est un peu comme le disque de Roger Bellon à l'envers (la comparaison se justifie d'autant que certains musiciens ont joué sur les deux enregistrements : Alain Hatot, Jacques Bolognesi...) : j'entends par là qu'au lieu d'avoir deux gros morceaux un peu chiants entouré de petits plus sympas, il y a un seul gros morceau intéressant ("Histoire de l'Homme qui marchait dans la Rue" pendant un peu plus de 13 minutes au milieu de la deuxième face, au début si on rajoutait des choeurs ça serait presque à sa place dans le répertoire de Magma, mais une fois passé le solo de guitare de Marc Fosset ça faiblit quand même un peu...) entouré de petits dispensables. Parce qu'à la base c'est un groupe de jazz à cuivres, qu'on peut même  qualifier de big-band, et à quelques exceptions près ce qu'il joue est du pur jazz : en dehors de l' "Histoire..." déjà mentionnée (un peu fusion expérimentale, qui peut faire penser par exemple à Bekummernis), on peut relever un côté funky dans la "Maria Alm" signée Bolognesi (ce qui en fait le second meilleur titre du disque...), le plus mauvais morceau s'avérant  être la contribution de Marc Fosset "Caco Calypso" qui comme son titre l'indique est du genre calypso, bien qu'un titre encore plus adapté aurait été "Caca Calypso" (bon j'avoue elle était facile celle-là).


Alors ça joue bien, ça swingue, mais ça m'intéresse pas trop, et (de même que j'ai déjà fait la remarque concernant René Aubry) la mention dans le bouquin de Grosse et Gueffier se justifie difficilement (Roger Bellon y avait autant sa place).

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