Village 255 251
Coïncidence était un groupe de Montpellier, avec un super logo (visible à l'arrière de la pochette), qui a fait que j'aurais espéré qu'il soit Zeuhl, ou au moins un peu prog...
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| Pochette façon Bisounours : c'est vrai que c'était mal parti pour un disque de Zeuhl... |
Or là, avec cet album (leur deuxième et dernier, avant que le guitariste Jean-Pierre Llabador ne se lance en solo) on a affaire à l'archétype du disque de jazz-rock-funk(-reggae...) français (ou non...) totalement instrumental et irréprochable dans la technique d'exécution (hormis quelques choix de sonorités d'instruments, en particulier de synthétiseurs, un peu moches...) mais dénué de but artistique réel, d'aspiration profonde (à moins de se contenter du parti-pris esthétique de faire du joli pour faire joli {et pour démontrer qu'on est capable de le faire}...) ou d'expression singulière de personnalité (alors même qu'on pourrait faire remarquer que la personnalité des frères Jean-Pierre et Jean-Claude Llabador, qui se partagent tout le travail d'écriture et ont le droit à des portraits grand format sur l'insert, domine nettement le reste du groupe...), qui s'écoute agréablement (d'autant qu'il est assez dynamique, à défaut d'être violent, tout le long) mais en donnant l'impression d'avoir déjà été entendu mille fois ailleurs : sans être totalement dépourvu de mérite, ça n'est pas le meilleur ni le plus original parmi la brochette des Spheroe, Transit Express...
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