mardi 18 octobre 2011

Niels Skousen & Peter Ingemann - Herfra Hvor Vi Står (1971)

Polydor 2380 008

Niels Skousen & Peter Ingemann sont danois. Leur album de 1971 semble être considéré comme important historiquement pour le rock du Danemark. Pourtant
à l'écoute, et par rapport à ce que j'aurais imaginé en essayant de déchiffrer les écritures sur la pochette, c'est du folk-rock pas toujours génial. Niels Skousen, qui signe tous les textes (et musiques) dans sa langue maternelle (à ce propos, à bien entendre le refrain de la dernière chanson de l'album, qui lui donne son titre, en danois la lettre accentuée "å" se prononce "o"... ouaouh on apprend plein de trucs qui servent à rien sur le Super blog progressif de Mr Prog...) est réputé être un fan de Bob Dylan, et ça ce n'était pas marqué sur la pochette (ni que ses performances vocales, comme celles de ses acolytes du disque, sans être des imitations se situent quand même à un niveau proche de celles de Dylan - beuarf). J'aurais espéré quelque chose de plus progressif (voire pourquoi pas Kraut...) étant donné que l'équipe inclut un flutiste-saxophoniste (Knud Bjørnø) pourtant pas discret (et même bien délirant au saxo sur la fin de la première face "Fodbold"), et que des morceaux de l'album, au nombre total de 6, le plus court ("Kaptajnen") est annoncé avec une durée de 4 min 10 et le plus long ("Knud Lavard") de 14 min 45. Malheureusement, et on le comprend dès l'ouverture "Isabel" (8 min 15...), les chansons de Skousen ont tendance à être très simples de construction et très répétitives, et c'est ainsi que le presque quart d'heure de "Knud Lavard" est passé à répéter LE MÊME couplet et LE MÊME refrain sur tout le long du morceau sans AUCUNE variation ni déviation, ce qui bien évidemment s'avère rapidement emmerdant à moins de se laisser captiver par le couplet et le refrain en question, mais les propriétés mantriques de cette chanson me paraissent moins évidentes que celles de, disons, Popol Vuh, Can ou Magma... Les airs ne sont pas forcément mauvais et se retiennent bien... étant donné qu'ils sont martelés dans les oreilles sur des durées élargies... Néanmoins, ce disque présente un côté sympathique évident si vous n'êtes pas trop exigeants sur la sophistication technique (le travail vocal en particulier s'aventure souvent à la frontière de l'horrible), et surtout si vous avez gardé un fond de culture hippie...


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