lundi 31 octobre 2011

Kraftwerk 2 (1972)

Philips 9118 003

Où l'on retrouve Ralf et Florian tout seuls et pas encore bien équipés en synthés avec leur coprod./ ingé son Conny Plank (qui joue déjà avec la vitesse des bandes pour faire le malin…).
Rien ne justifie de considérer que les 4 parties successives de « Klingklang » (la plage qui ouvre le disque et recouvre presque toute la 1ère face, et par laquelle sera plus tard baptisé le studio privé du groupe) forment vraiment un seul morceau (la dernière est du Kraut un peu plus dans les normes d’Amon Düül 2 avec guitare et violon, mais les deux centrales préfigurent déjà grandement « Autobahn » et la suite). Le bouche-trou à la fin de la face « Atem » est un essai de musique concrète peu convaincant à base de soupirs (ou de bruits de chiottes, je ne sais pas). Quant à la 2ième face, elle se perçoit au premier abord comme une succession de fumisteries proto-ambient, ce qui explique peut-être au moins en partie pourquoi ça n’est jamais ressorti en CD officiellement...
Résumé comme ça, c'est du foutage de gueule et c'est une merde...

Kraftwerk Vert, pour les musiciens qui font "crrrrrr"...

... cependant, c'est un disque que j'ai commencé à aimer, d'une certaine manière, à partir du moment où j'ai arrêté de l'écouter... enfin je veux dire par là : arrêté de fixer mon attention dessus. Si on laisse ça en fond sonore sans s'en occuper, c'est un modèle de musique ambient. Mais vous ne m'ôterez pas de l'esprit l'idée que Kraftwerk est devenu intéressant avec l'arrivée de Karl Bartos, et a atteint son sommet musical avec la face 2 de "Electric Café"...

 faut pas exagérer quand même




En supplément, une petite (grosse) youtuberie où un gars vous fait écouter  « Klingklang » mais vous fait grâce de « Atem » en vous passant son vinyle qui, à en juger par le design de l'étiquette centrale, est certainement une version pirate pressée dans les années 2000 :

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire