vendredi 28 octobre 2011

Annette Peacock - The Perfect Release (1979)

Motors MTO 77 015

Désolé ma chère Annette mais cet album ne me semble pas être tout à fait la "sortie parfaite".
Continuant sur la lancée des morceaux les moins rock (c'est à dire ceux un peu chiants) de "X-Dreams", le disque suivant ronronne dans un genre jazzy laid-back post-Steely Dan plaisant sans plus. Ce qui le rend globalement plus cohérent, mais moins audacieux (du moins en terme musical) que "X-Dreams".

La pochette fait un peu "livre pour enfants" mais c'est de la musique pour adultes...

R.A.S. sur la première face, on ne retiendra que les morceaux de bravoure rassemblés sur la deuxième, ce qui fait en tout et pour tout 2 chansons étant donné que la plus grosse (le final "Survival" - tout un programme...) s'étale sur presque un quart d'heure... et un quart d'heure de groove (mais plutôt relax, et complètement désamorcé un peu avant la fin) pour ce qu'on pourrait résumer à un pendant funk pour le "Real & Defined Androgens" rock qui surplombait l'album précédent de manière comparable. L'autre morceau de la seconde face, c'était "The Succubus" : alors vous imaginez bien qu'avec un titre comme ça la Annette se place au point limite de la suggestivité, ce qui attribue instantanément à la chanson le statut de classique au sein de son répertoire... Niveau guest-stars, ce disque est également un cran en-dessous du précédent avec comme seul nom de franche notoriété Max Middleton (et l'on ne s'étonnera pas alors d'une certaine ressemblance dans les sonorités avec ce que Jeff Beck a joué de moins vigoureux dans sa période jazz-rock).

2 commentaires:

  1. Effectivement, un album plutôt cool et laidback de la très chère Annette... mais Middleton se fend d'un solo de fender particulièrement classieux sur Rubber Hunger. Les zicos il me semble sont ceux de l'album de Jeff Beck "Blow by Blow", beau casting tout de même. Un album dans lequel Middleton fait une superbe prestation (tout comme dans "Wired" avec "Good Bye Pork Pie hat")... Ce son de piano fender qui a traumatisé (m'a traumatisé...) une grosse génération de claviéristes - delay, panné en tremolo... tout un art du background que ce cher Max. Il a sorti un album solo, je crois... Impossible de le dégotter... je l'ai sur une vieille K7 usée par le temps.
    Ceci dit, si j'aime particulièrement le X dreams (en particulier pour Bruford et Spedding et la version décalée de "Don't be cruel") je pense que ce "perfect release" est tout de même digne d'intérêt. Textes engagés, support qu'on apparenterait aujourd'hui à du "smooth jazz", "Survival" et son pattern avec point d'arrêt qui envoute derrière cette voix langoureuse... Bon c'est sur que My Mama never told me how to cook, ça cartonne plus.
    Mais cet album me reste très plaisant à écouter.

    Je débarque sur ton blog, très sympa à lire... et dès que j'ai vu un amateur d'anette peacock, ça fait tout de même plaisir... je vais piocher plus loin.

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  2. tu as raison concernant le batteur (Richard Bailey)

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